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Cher lecteur,

D’après Jeff Goins, auteur de The Art of Work, il existe cinq types de blogueurs :

  • Le blogueur artiste.
    Celui qui écrit parce qu’il aime la beauté
  • Le blogueur prophète.
    Celui qui nous révèle des vérités sur le monde, ou sur lui-même.
  • Le blogueur journaliste.
    Naturellement curieux, il se pose plein de questions, cherche des réponses en faisant un travail d’investigation, et partage ses résultats avec son public
  • Le blogueur professeur.
    Il décortique des sujets complexes, pour les rendre accessibles au lecteur.
  • Le blogueur star.
    Le type de blogueur auquel le lecteur aimerait ressembler ou rencontrer en vrai.

Quand je regarde ce que j’écris à la lumière de ces différentes catégories, j’avoue avoir du mal à me retrouver complètement dans l’une d’elles. Probablement parce que j’oscille parfois entre l’artiste, le prophète et le professeur.

Dans mon blog, je te partage surtout des expériences personnelles qui m’ont fait évoluer ou réfléchir sur ma place dans le monde, sur le sens de la vie, sur mon rapport aux autres, à travers des sujets comme la famille, la mort, la création, et l’accompagnement.

J’écris d’abord parce que j’ai besoin d’être entendu. Pour ordonner le chaos dans ma tête. Et aussi pour une raison bizarre : j’ai peur d’oublier d’où je viens. Comme si on m’avait confié la lourde mission de me souvenir, et de devoir honorer l’histoire familiale, moi, enfant de l’exil, fils d’une famille de paysans coptes de Haute-Egypte.
Et je ne sais pas  qui m’a donné ce devoir, ni s’il me convient.

Rien qu’en écrivant cela, j’ai un sentiment de tristesse et de nostalgie qui monte.

Mais si je te partage mes écrits dans mon blog, c’est aussi dans l’espoir de t’inspirer, comme j’ai moi-même été inspiré par d’autres à te défaire de tes masques. J’espère que toi aussi, un jour tu oseras te raconter dans ta singularité, et qu’ensemble, nous fassions partie de la même équipe de passeurs de relais, celle des héritiers du Grand Scribe.  

Et qu’à ton tour, un jour, tu puisses écrire, et inspirer d’autres gens à se révéler, et donner ainsi un peu plus de liberté, d’amour et d’enchantement à notre monde.

Si je devais trouver un message ou une philosophie dans mes écrits, ce serait quelque chose comme « apprends à t’accepter, et à oser être toi », c’est à dire te connaitre, être vrai, et décider de ce que tu fais avec ta peur de ne pas être aimé, avec tes tendances à te conformer aux attentes des autres pour éviter de les décevoir, ou de passer pour un connard ou une connasse à leurs yeux. Et aux tiens, par ricochet.

Même s’il y a encore des sujets que je n’ose pas encore aborder, ce blog m’aide à réfléchir sur qui je suis, à accepter mes peurs et à évoluer.

Parfois aussi, j’y partage des textes de fictions, ou des formes plus poétiques en essayant d’écrire librement. De questionner souvent. Et de penser autrement. »

Et parmi les choses qui m’aident le plus à évoluer, il y a tes retours, à toi lecteur, sur mes écrits.

 Et cela m’amène à te demander :  

Qu’est ce qui fait que tu lis mon blog ? 

Qu’est ce que ça t’apporte ? Qu’y trouves tu ?

Et je te remercie déjà de tes réponses.

Si cet article t’a plu, pense à t’abonner à mon blog.

Et jette un oeil à ces deux articles là :

3 réponses
  1. lili
    lili dit :

    Ton blog est comme un miroir à mes yeux:
    parfois c’est comme un miroir grossissant, il me permet d’apercevoir de nouveaux détails, de nouveaux effets
    parfois j’y trouve mon reflet,
    parfois je me dis « là, Namir, tu déformes carrément la réalité » et alors je peux questionner aussi la mienne
    parfois il semble sans tain, comme si tu mettais directement ton âme à la vue de tout le monde
    et très souvent, je me dis « waow, Namir il ose, lui ! Chapeau bas ! »

    Répondre
  2. Valérie
    Valérie dit :

    C’est dommage que des commentaires se fassent sur d’autres plateformes et partent pour toujours dans le flux.
    *
    Par un certain nombre d’aspects, je me reconnais dans ce que tu écris. Je lis ton blog parce que ça me donne de l’énergie.
    Parce que je me sens moins seule dans mes atermoiements d’artiste (?). Parce que ça me fait marrer, des fois, de m’entendre commenter « P** ce qu’il se prend la tête quand même des fois » et me reconnaître.
    Parce que c’est pas fréquent de trouver des écrits comme les tiens. Je déteste par exemple parler avec les gens, les voisins, les connaissances… parce que c’est superficiel. C’est du bruit, inutile et chiant. Chez toi, c’est pas comme ça.
    On parle des vraies choses.
    Je te lis parce que la plupart du temps, ce que tu écris, ça me touche.
    En fait voilà.
    C’est l’essentiel, je crois 🙂
    Ce que tu partages, ça me touche. Alors je te lis.

    Répondre
    • Namir
      Namir dit :

      Merci.
      Oui je te rejoins.

      un des commentaires postés sur facebook m’avait bien parlé. je te le partage ici au cas ou tu ne l’aurais pas lu :

      Vraiment bien écrit cet article, Namir. Je suis convaincue des bienfaits de l’écriture pour soi, pour prendre du recul, pour clarifier ses pensées, ses émotions et même pour prendre des décisions. J’ai commencé à écrire vers 23 ans de manière ponctuelle par rapport à des événements au travail qui me mettaient en colère. Le lendemain, je relisais mes écrits et je voyais de manière limpide la façon dont je devais me positionner, souvent je rigolais de mes écrits et de mes réactions primaires. A la naissance de mes enfants, je me suis mise à écrire régulièrement les anecdotes, scènes du quotidien…pour un jour pouvoir leurs en parler. Je craignais qu’un jour ils me demandent comment ils étaient quand ils étaient enfants et que je ne sois en mesure que de leurs évoquer des généralités. En parallèle, je prenais des photos et filmais des scènes de vie du quotidien. Partager avec eux 20 ans après ces écrits, c’est un vrai bonheur. Ils adorent. Un jour, des événements de ma vie m’ont bouleversés, un moment de vie où mes repères s’effondraient…et là, c’était une évidence.J’avais besoin d’écrire. Alors j’ai écrit tous les jours et souvent une partie de la nuit.Je me suis remise à écrire…mes pensées, interrogations, émotions, recherches, synthèse de lectures, transcription de rêves ou cauchemars, reflexion sur les films… écrire rien que pour soi sans se brider, je sais que c’est extrêmement bénéfique, thérapeutique…une manière de se dissocier, de se regarder, de prendre de la distance notamment en relisant plusieurs écrits en une fois, de digérer…d’évoluer.

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